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J-48 : le mot du coach : les zones et le débrief de la semaine

Mon entraineur, Paul Sardain, rédige régulièrement des comptes rendus des séances particulières, voire, des semaines d’entraînements pour les autres membres de le #TeamAgrippa … pourquoi ne pas t’en faire profiter aussi ?

Alors, bingo, après l’atteinte d’une nouvelle étape dans la prépa, voici son retour, que je complèterai du mien :


Chère Lucile, Messieurs,

Partant du principe que Nolio ait bien tout pris en compte, en termes de durées, d’allures et de zones d’entrainement, une fois mes corrections et le re-calculs effectués, voici une statistique intéressante démontrant la répartition du temps passé dans les différentes zones d’entrainement depuis le début de la préparation spécifique pour le défi Agrippa 2023, le 29 aout 2023.

On s’aperçoit qu’Ermanno s’entraine principalement dans les zones 1 à 3 et sporadiquement dans les autres zones. Pour les zones cardiaques, on a, à peu près, le même scénario, où Ermanno s’entraine principalement en zone 2, 3 et 4. Le profil des différents parcours, la forme du jour et les allures d’entrainement influant directement sur la FC.

Je ne peux, et vous me corrigez si je dis une bêtise, que confirmer l’importance de travailler dans des zones d’entrainement d’endurance de base ou fondamentale afin de préserver la machine et en même temps de la renforcer dans tous les sens du terme : demandez à un coureur du Tour de France s’il s’entraine tous les jours entre 85% et 100% de maximum ? Ou à un Eliud Kipchoge s’il court toute l’année entre 2’40 et 3’10 au km. ? Ou à un haltérophile s’il s’entraine en épaulé-jeté à 90% ou 107% de sa charge max ? Pas certain que le gars vous disent oui. Et pourtant il en soulève de la fonte ! En haltérophilie, la technique occupe une grande place dans l’entrainement : Bonne technique = moins de blessure et une meilleure performance.

Intéressant de constater, hors statistique, que le poids d’Ermanno reste constant. J’attache une très grande importance à ce que l’athlète se préparant en triathlon ou en course à pied garde un poids stable. Une perte de poids importante pourrait avoir de graves conséquences si non contrôlée ou voulue à des fins d’amélioration de la performance. Une prise de poids trop importante, malgré une charge d’entrainement conséquente, pourrait aussi être un indicateur d’un éventuel dysfonctionnement. Par exemple mauvais travail de musculation, alimentation mal adaptée.

Pour les allures et la Puissance, j’ai défini 8 zones d’entrainements que j’utilise régulièrement en triathlon, mais que je trouve très bien pour la course à pied. Pour la FC, je n’utilise que 7 zones, jusqu’à 100% du maximum et jamais au delà :

ZoneLibellé Zone%
Zone 1Récupération60%
Zone 2Endurance 1 BAS70%
Zone 3Endurance 1 HAUT80%
Zone 4Endurance 1-285%
Zone 5Endurance 2 BAS90%
Zone 6Endurance 2 HAUT97%
Zone 7Vitesse de Course100%
Zone 8Sur-Vitesse107%
Tableau d’allure selon Paul SARDAIN ©
Répartition des entrainements entre Août 2022 et Mars 2023, par zone – FC – © nöliö
Répartition des entrainements entre Août 2022 et Mars 2023, par zone – Allures – © nöliö

Bien entendu, un grand merci à toutes te tous pour votre soutien.

Paul Sardain


Pour ma part, au dernier jour du stage au Luxembourg, dont la seconde partie (post weekend choc) a été le synonyme d’un bon rhume (fièvre, toux, nez qui coule, insomnies, etc, …) et d’annulations de participants à la journée spéciale PPG / Renfo / Muscu / Technique de Course / Jeux sportifs entre amis / … et donc, d’une quasi semaine blanche, voici mes enseignements :

J’ai pu récupérer. En profiter pour passer du temps avec mes enfants restés au Luxembourg alors que nous avons déménagé dans le Tarn, ce qui fait du bien à la tête et me remotive pour repartir dès demain … même si :

  • la cheville droite est encore sensible
  • le mollet gauche est toujours très contracté … ah oui, je ne vous en ai pas encore parlé : dimanche dernier, après avoir couru 60 km la veille, j’ai parcouru 65 km en 1 fois (avec quelques pauses ravitos – quand même ! – assurés avec brio par Gabriel, le fils du coach et athlète émérite) et dès le 40ème km, j’ai ressenti, d’abord une crampe, puis une contracture qui ne partait pas, mais qui était supportable. Lundi, c’était pause et mardi, nous repartions pour 65 km. Dès le 1er km, la crampe est revenue et ne m’a plus lâché jusqu’à la fin. Résultat : à mon avis : une belle et énorme contracture, qui, 6 jours après, traine encore et rend encore les montées d’escalier douloureuses … et je n’ai pas encore essayé de recourir. On verra mardi.
  • pendant ces 6 jours de pause forcée par le rhume, je n’ai pas fait un seul entrainement respiratoire et pas d’envie de faire de visualisation (bon, je n’étais pas chez moi, dans mon cocon, ni dans celui de chez Paul, j’alternais entre chez un ami d’enfance, mon fils et … ah bah mon fils encore.
  • 6 jours de pause ont également été synonyme de « j’ai des envies de bouffe bien particulières » … je le note aussi pour l’après défi !

Je vous donne RDV très prochainement pour d’autres partages, en attendant, pas de stats de nöliö , c’est assez simple : 1 seul entrainement, de 65 km !

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